BIBLIOGRAPHIEÀ sa naissance, sa mère ne se douta pas du mal qu'elle allait avoir à éduquer cette enfant, mais ce quatre juin là, fut celui où ses problèmes commencèrent, et se succédèrent cruellement.La femme avait arrêté son travail afin de s'occuper plus convenablement de sa fille, c'était donc son mari qui devait ramener l'argent à la maison et cela dura un an. Une année entière passée à n'acheter que le strict nécessaire, à s'occuper de l'alimentation du bébé avant tout, à se voir maigrir, peut-être même pourrir. Et bien que tout ne semblât que galère et que le plus mauvais était déjà présent, la naïve génitrice n'aurait sûrement pas gardé son sourire maternelle plus longtemps si elle avait connaissance que ce pire en question, était là, juste à l'attendre sur le pas de la porte du futur. Et la petite famille allait entrer sans se douter de ce piège qui se formait progressivement.
À ses deux ans, Ceylan était une gamine très agitée, elle ne dormait presque jamais, ne mangeait pas vraiment, et semblait attirée par le danger, la mort.
Le seize juillet, c'était au tour de son père, qui avait pris un jour de congé, de s'occuper d'elle. Sans avoir beaucoup d'expérience, il semblait savoir que pour calmer un enfant le mieux était de lui faire écouter une musique douce. L'homme sortit alors son portable, et au moment où il mit une ariette, son mobile explosa. Un morceau d'un des matériaux contenu dans cet objet pénétra dans son œil. Le géniteur lâcha des jurons de douleurs, l'enfant se mit à pleurer. Sous la colère, et parce qu'il était une personne impulsive, l'adulte donna un coup dans le berceau.
«
Merde ! »
Ainsi, son cadre familial se construisait peu à peu, fille unique avec une pauvre mère fatiguée et un père colérique. Mais bien qu'ils avaient leurs défauts, ils aimaient leur progéniture.
Ceylan commença l'école maternelle à trois ans, lorsqu'elle fut une petite personne plus stable mentalement. Elle rentrait dans les normes et se faisait des amis avec qui elle partageait ses goûtés. Tout aillait bien ! La famille avait bénéficié d'aide et le travail avait offert une augmentation à son employé. Pendant les heures de cours, la génitrice travaillait dans un salon de coiffure connu pour ses petits prix mais sa bonne qualité.
Il suffit néanmoins d'une chamaillerie puérile pour qu'elle soit renvoyée de son établissement scolaire. Lors d'une récréation, un garçon avait frappé le ballon dans la direction de notre protagoniste, si fort, qu'elle n'aurait pu que pleurer lorsqu'elle se le recevrait dans le visage. Mais un phénomène paranormal se produit. La balle se stoppa, tout en déviant légèrement, elle tomba au sol par la suite. Le corps de Ceylan avait fait jaillir des ondes assez puissantes pour dévier une trajectoire. Étant ensuite une gamine rancunière, elle frappa le garçon sur le nez, le lui cassant ainsi.
Elle resta jusqu'à ses six ans dans une autre école, tout aussi bien.
Vint l'âge où elle dut entrer en primaire. Ces années scolaires se résumèrent par de l'insolence, des bagarres et des absences trop fréquentes. Mais un tout autre événement était venu se joindre à leur tas de problèmes.
Le père parti. Il avait fui sa fille après avoir fait un rêve. Il avait vu le mal en elle, un être sadique et froid. À ce jour, une seule question persiste, pourquoi s'était-il fié aux dires de son sommeil paradoxal ? Était-il lui-même spécial ?
Dégoutté par les hommes, c'est avec une autre femme que la mère fit sa vie. Elle pleura la perte de son mari tout de même deux ans avant de pouvoir voir quelqu'un d'autre.
Bien dans sa famille « recomposée », les phénomènes paranormaux causés par Ceylan cessèrent d’accroître, et le calme était revenu. Instable, elle avait pourtant trouvé un certain équilibre grâce à son psychiatre, enfin, jusqu’à ses fameux quinze ans ... Elle n'en avait que faire qu'on la fuit ou l'ignore au collège, elle était bien en solitaire. Habituée aux nombreux sobriquets qu'elle avait « bénéficié » à cause de ses cheveux roses, la jeune fille restait ataraxie face à cela. Elle avait appris à sourire contre l'adversité, à se montrer joyeuse malgré tout, c'est pour cette raison que le jour où elle craqua fut considéré comme trop soudain.
Le carnage fut l'apparition de son pouvoir : Le pouvoir de Ceylan se développa très tôt dans sa vie, il précéda son trouble mental et son apprentissage au collège. Mais cela avait commencé progressivement. Pour tout dire, c'est une fois que nous savons qu'elle n'est pas normale que quelques détails sans importance de sa vie s'expliquèrent. La grande révélation se fit à ses quinze ans. À cette époque,son style ne passait donc pas inaperçu, elle n'avait pas vraiment d'ami. Les enfants ne la persécutaient pas, ils la fuyaient.
Son quotidien jonglait entre sa scolarité et les centres psychiatriques habituels, elle n'avait pour ainsi dire pas de temps pour elle. Son enfance demeurait alors un peu trop difficile pour une demoiselle aux épaules si frêles. Nous craignions le jour où elle se rebellerait. Lorsque cet instant fut arrivé, nous n'avions vu que notre vie défiler devant nos yeux, pourtant aveuglés par la peur.
C'était une après-midi où Ceylan était rentrée bien trop tôt de l'école. Son visage était serein, et même heureux ! Mais ce poing serré ne pouvait que montrer une colère. Elle se dirigea dans la cuisine et attrapa un éminceur avant de faire apparaître sang sur sa peau. Sa mère tenta de l'arrêter, mais avec ce même sourire, Ceylan gifla la femme la plus violemment possible.
«
Laisse-moi. » Lui murmura-t-elle calmement. Mais la génitrice ne l'écouta pas, et voulu une nouvelle fois empêcher sa progéniture de se blesser. Elle la plaqua contre un mur, tandis que son enfant se débattait.
«
Ma tête brûle ! » Hurla-t-elle.
Elle s'arrachait les cheveux sous la douleur, serrait les dents, et avait dit au revoir à sa si joyeuse expression. Ceylan se griffait la peau et criait toute sa douleur. Les murs se mirent à trembler, le micro-onde et leur portable explosèrent. La mère ne put plus parler, sa voix était anormalement coupée. La maison tombait en morceaux, le sol se fissurait. Le corps de l'adolescente devenu brûlant et l'air irrespirable. Apeurée, la pauvre femme ne put que fuir, laissant seule son enfant.
Le massacre se termina avec une fille inconsciente dans un lit de débris.
Ne sous-estimez pas le pouvoir des ondes. Celui-ci est redoutable ! Les ondes peuvent brûler, asphyxier, fissurer, votre voix est elle-même présente grâce aux ondes Elles sont les causes des séismes, des tsunamis, et bien d'autres catastrophe ! Mais il y a autre chose à savoir. Votre cerveau, est ce qui vous permet de vivre, de bouger, de penser, et donc d’utiliser vos pouvoirs, mais, les ondes ne sont-elles pas nocive pour lui ?
Le pouvoir de Ceylan est simple, elle les contrôle et les produit, cette jeune fille et donc immuniser contre leurs effets négatifs sur le corps.
Elle se réveilla ainsi sur un sol jonché de décombres fumants. La mère répondit aux questions des curieux en répétant qu'il s'agissait d'une catastrophe naturelle, et les deux personnes partirent vivre chez l'amante de la génitrice.
Quelques mois plus tard, toujours vers ses seize ans, on décela chez elle une forme de sociopathie, mais après cette mauvaise nouvelle, ce fut de nouveau le calme et la vie paisible. Ceylan apprenait à contrôler son pouvoir entre deux rendez-vous dans son centre habituel, puis quitta le nid à ses dix-sept ans à la suite de la réception d'une lettre, elle se retrouva alors coupée du monde réel, dans une ville inconnue où elle était sûrement enfin à sa place.
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